La lecture, mon échappatoire en cette période de pandémie

Article : La lecture, mon échappatoire en cette période de pandémie
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27 juillet 2020

La lecture, mon échappatoire en cette période de pandémie

En cette période de pandémie, je suis confiné chez moi pour garantir ma sécurité et celle ma famille. Etant confiné, mon quotidien est complètement bouleversé. En effet, qui dit confinement, dit pas de sortie. Je suis alors obligé de suivre ce rythme invraisemblable imposé par la pandémie de coronavirus qui a mis l’humanité toute entière à genoux.Eh… oui en cette période de confinement, je ne peux espérer mieux d’autre qu’une bonne dose de lecture pour tuer le plus de temps possible.J’ai alors décidé de fouiller sur ma bibliothèque numérique. J’ai lu pêle-mêle des romans, récits, nouvelles…. Soudain je me suis tombé sur un chef-d’oeuvre du suisse Jean Ziegler intitulé « L’empire de la honte ». Comme un assoiffé qui ne pense qu’à boire, je me suis directement mis à le dévorer avec avidité.« L’empire de la honte » est un véritable chef-d’oeuvre du suisse Jean Ziegler paru en France en 2005 chez Fayard. Dans cette oeuvre colossale de 273 pages, l’auteur aborde avec sagesse et sincérité plusieurs thèmes à la fois sur la coopération Nord-Sud. Parmi ces thèmes deux (2) d’entre eux ont particulièrement attiré mon attention. Il s’agit entre autres de: la rareté organisée et l’agonie de droit.

Rareté organisée

Parlant de la rareté organisée, l’auteur fait allusion aux sociétés transcontinentales privées de l’industrie, de la banque, des services et du commerce qui ont le monopole de l’économie mondiale et qui façonnent le monde à leur guise. En effet, ces derniers viennent le plus souvent dans les pays du Sud chercher les matières premières. Ils achètent par exemple le coton chez un paysan tchadien, le cacao chez un paysan ivoirien ou encore le café chez un paysan camerounais à un prix dérisoire. Mais une fois avoir transformé les matières premières en produits finis, ils reviennent vendre à ces mêmes pauvres paysans à des prix exorbitants.C’est pourquoi l’auteur pense que ces cosmocrates, grâce leur pouvoir économique et leurs complices, ne pensent qu’à leur intérêt égoïste au détriment de l’intérêt général.Moi en tant que citoyen d’un pays du Sud, je suis entièrement d’accord avec ce qu’il dit. Car je connais la souffrance des paysans qui fournissent un effort presque mécanique pour faire fonctionner les grandes industries alors qu’en contre partie ils ne gagnent que des miettes qui ne les permettent même pas de manger à leur faim. Quelle injustice !

Agonie de droit

En parlant de l’agonie de droit, Jean Zigler fait référence à l’inefficacité de droit international régi par les grandes institutions mondiales. Selon lui, au jour d’aujourd’hui, le droit n’existe que de nom. Tout se résume autour de l’intérêt individuel.Je crois qu’il a parfaitement raison. Puisque de nos jours, on voit de plus en plus que c’est le plus fort qui impose sa domination sur le faible et sa raison reste toujours la meilleure comme à l’état de la nature si cher au philosophe anglais Thomas Hobbes. L’exemple des grandes puissances qui cherchent chacune à conquérir le monde est une parfaite illustration.Le droit quant lui n’est qu’une simple utopie qui ne garantit presque rien pour la vie en société.

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