La saison pluvieuse à N’Djamena

Article : La saison pluvieuse à N’Djamena
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16 juin 2020

La saison pluvieuse à N’Djamena

À N’Djamena, la saison de pluie vient tout juste de commencer. Et comme chaque année, la saison pluvieuse n’est pas synonyme de bonheur pour beaucoup des N’Djamenois et pire encore pour les habitants des quartiers périphériques.

Les voies bitumées, seules routes praticables

On dit souvent qu’il faut goûter le vinaigre pour apprécier le miel. Mais moi, je dirais qu’il faut vivre à N’Djamena pendant la saison pluvieuse pour connaître l’importance des routes bitumées. Je crois que les habitants des quartiers Habéna, Gassi, Ngabo et Zafaye ne diront pas le contraire. Car vivre à N’Djamena pendant la saison pluvieuse c’est un véritable casse-tête chinois.
Toutes les routes à l’exception de celles qui sont en bitume deviennent pratiquement impraticables à cause des inondations.Ce qui fait que pour se rendre à son lieu de travail ou à son bureau, le paisible citoyen est contraint de braver chaque jour des obstacles.

Les détenteurs des moyens roulants sont les principales victimes

Bien que tout le monde soit touché d’une manière ou d’une autre par les dégâts causés par les inondations, les personnes qui se déplacent à moto ou en voiture prennent le plus grand coup.
À cause du mauvais état des routes en saison pluvieuse, certaines personnes sont obligées de laisser leurs moyens de déplacement dans les différents parkings de la ville pour ne les récupérer que le lendemain ou quelques jours plus tard. D’autres, par contre, pour éviter tout désagrément, garent carrément leurs voitures ou motos et ne les font sortir qu’à la fin de la saison pluvieuse. C’est vraiment dégoûtant, c’est honteux de connaître ces mésaventures quand on vit dans une ville qui revendique comme une « vitrine d’Afrique ».Même si on a l’habitude de dire qu’au Tchad le ridicule ne tue pas; moi je crois que s’il ne tue pas; il ternit quand même l’image.Alors, malgré l’effort que l’État fournit chaque année pour l’amélioration des routes, je pense à mon humble avis qu’il reste encore beaucoup à faire pour permettre aux paisibles citoyens de circuler librement pendant la saison pluvieuse.

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